Journal d’une reconversion Part V : Les Opportunites

Comme souvent, je vous laisse avec une petite douceur musicale pour planter l’ambiance de l’article. Aujourd’hui un guitariste que j’aime beaucoup, Jerry Cantrell, une des têtes pensantes d’un de mes groupes favoris Alice in Chains, avec un titre qui résonne à mes oreilles particulièrement ces derniers jours.

La vie c’est comme une boite de chocolats comme dirait l’autre. Sauf que des fois ce sont des Leonidas et parfois des crustacés étranges low-costs au goût insipide que mamy t’offre à Noël en voulant bien faire. Mais j’aime à penser que la vie est faite d’opportunités et sans vouloir tomber dans le mysticisme complet que souvent tout arrive pour une raison.

S’il y a quelque chose que je déteste dans la mentalité actuelle et disons le quelque chose d’assez Franco Français, c’est bien le fameux “t’as de la chance”, dès que quelqu’un accomplit quelque chose, qu’il a un succès peu importe le domaine, qu’une finalité apparaît.

Bah Oui, c’est forcément la chance, c’est bien connu, le gars se lève le matin et paf ça lui tombe dessus comme ce magnifique temps de novembre en plein printemps, pouf pile dans la tronche.

Le succes, une chance aleatoire ?

C’est plus facile j’imagine de croire que le succès est une chance, qu’il est aléatoire et qu’il choisit de récompenser comme ça un pèlerin au hasard que de se poser les bonnes questions.

Depuis tout petit je me suis senti à l’opposé de cette mentalité. Je me suis toujours dit, wow s’il en est arrivé là c’est que c’est possible et qu’il a travaillé comme un fou pour en arriver là.

Ça devient plus une motivation pour moi qu’une fatalité.

J’ai toujours trouvé que le succès de quelqu’un c’était plus communicatif qu’autre chose, motivant voir même rassurant. C’est encore possible, tu peux le faire. En t’y prenant correctement toi aussi tu passeras par là.

Au lieu de la Chance, du Hasard et de l’imprévisibilité, j’ai choisi de croire aux opportunités, aux sacrifices et au travail sur le long terme.

Je ne dis pas qu’il n’y a jamais une part de chance, dans n’importe quel business, il faut toujours être au bon endroit au bon moment pour créer cette petite étincelle qui mène vers le succès.

Mais remettre toute la causalité de celui-ci sur la Chance, ça m’a toujours semblé gros.

Rien ne me rend plus heureux que de voir autour de moi les gens réussirent, s’épanouir dans leurs domaines et être reconnus pour leurs capacités. 

La capacite a provoquer sa “chance”

Les capacités, voilà où le bât blesse pour moi. S’il y a une part d’injustice dans l’ensemble du grand livre du Succès, elle se trouve là. On connaît tous quelqu’un d’hyper doué dans son domaine, quelqu’un qui a de l’or dans les mains et qui malheureusement soit n’en fait rien, soit ne décolle pas. Et j’imagine qu’il y a un milliard de raisons potentielles à ça. Mais si quelque chose me choque parfois sur cette dernière décennie, s’il y a bien quelque chose que j’ai pu constater, c’est qu’il y a une différence entre être bon et savoir capitaliser sur ce que l’on sait faire.

Comprenons-nous bien, à mon sens personne de totalement médiocre ne réussit vraiment. Et à l’heure actuelle je pense qu’il vaut mieux avoir moins de compétences et savoir bien se vendre que d’être un génie et de ne pas savoir l’exploiter.

Nous sommes dans une ère visuelle, de projection artistique et professionnelle, il faut pouvoir montrer au monde ce dont on est capable. J’assimile cela à savoir provoquer ses opportunités.

La vie doit être dure pour les timides et les réservés actuellement. Tout le monde rivalise d’ingéniosité pour pouvoir toucher son public, exister dans son domaine et se démarquer.

Je pense sincèrement que l’époque actuelle mets plus en avant quelqu’un de moyen techniquement mais qui gère parfaitement son image et ce qu’il propose que quelqu’un aux multiples talents mais qui ne saurait pas se mettre en avant ni vendre ses capacités.

C’est aussi ça que j’aimerais faire avec Ravnika, trouver la perle Rare coincée au fin fond de sa jungle de capacités et lui permettre aussi d’être révélé au grand jour et de pouvoir faire bénéficier ses talents à tout le monde.

C’est aussi malheureusement comme ça que des domaines se perdent, des activités, des métiers plus anciens faute de communication et de visibilité. 

Savoir Saisir les opportunites et se demarquer

Voilà le plus difficile, exister dans son domaine de compétence, trouver son identité et proposer quelque chose qui nous démarque des autres. Voilà à mon sens le premier pas pour provoquer ses opportunités. Fabriquer une image cohérente avec son business et permettre rapidement de cerner ce que l’on peut proposer comme service.

Comme nous l’avons vu dans un précédent article (https://ravnika.fr/portfolio/comment-ne-pas-tomber-dans-les-pieges-de-la-communication/) forger vous votre personnalité et apparaissez sur le marché comme vous êtes. Dans une ère où il faut se démarquer, soyez-vous même et crevez l’écran. Oui c’est simple à dire n’est-ce pas ? Moi aussi j’ai des journées sans, des journées de doutes où je me demande si je fais ce qu’il faut, et ces derniers jours encore plus car une carte a été révélée.

Ma plus grande opportunité, la voilà :

Depuis hier, j’ai eu la confirmation du grand saut. A partir du 1er juillet, je quitte mon activité juridique et me lance 100 % dans l’entrepreneuriat. Dans quelques mois, fini le salaire automatique qui tombe tous les mois, fini la sécurité de l’emploi, fini le Ministère de la Justice.

J’ai décidé de miser sur moi, de me donner une chance et d’apprendre à voler.

Moi aussi j’espère que dans quelques temps les gens diront “il a de la Chance”, ils ne verront pas les angoisses, les doutes, les sacrifices ni le temps passé. Ils ne verront pas la vente de choses qui me sont chères pour assurer mes arrières, ils ne verront pas la concurrence, le mois qui avance, les batailles pour se démarquer et exister.

Oui moi aussi j’ai hâte “d’avoir de la chance”

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